Air
Safety Week
( traduction
en français)
LookSmart's
FindArticles - Air Safety Week: Software Changes Being Made to
Help...
http://www.findarticles.com/p/articles/mi__m0UBT/is_25_15/ai_75641543/print
Lôôksmart
findlarticles
http://www.looksmart.com/
http://www.findarticles.com/
FindArticles > Air
Safetv Week > June 18.
2001
> Article> Print friendly
Des changements de logiciel
effectués pour aider à prévenir les ennuis à l’atterrissage
Un accident en date du 7 février
2001 d’un A320 d’IBERIA à Bilbao en Espagne a conduit le
constructeur Airbus Industrie à développer une modification de son
logiciel de commandes de vol. Elle devrait empêcher la loi de
protection interne de l’avion contre le décrochage d’être activée
par un grand taux de variation de l’angle d’incidence.
Le changement de logiciel a pour
but d’aider les pilotes à atterrir en sécurité dans des conditions
de vent fort avec rafales, telles que dans le cas de cet accident.
Il a été largement rapporté dans
d’autres medias qu’Airbus avait augmenté la valeur permise de
l’angle d’incidence (angle of attack - AOA) que les pilotes
pouvaient utiliser dans leur avion A320/319 aux commandes de vol
contrôlées par ordinateurs. Ce n’est pas le cas. Au contraire,
cette modification reprend les valeurs de seuil d’angle
d’incidence de protection du décrochage, qui étaient celles de la
certification initiale de 1988.
Jusqu’à ce que ce changement de
logiciel soit mis en oeuvre sur la flotte, Airbus a recommandé aux
opérateurs d’A319 et d’A320 de maintenir une vitesse plus élevée
lors d’atterrissage dans des conditions de cisaillement de vent
avec rafales et de limiter les volets hypersustentateurs et becs
de bord d’attaque à la Configuration 3. Dans cette configuration,
un cran avant le déploiement complet des becs et des volets, les
becs sont à 22° et les volets à 20°. Cette recommandation
s’applique à la flotte mondiale d’A319/320, composée de quelques
1270 avions.
En relation avec cette action, la
DGAC française (Direction Générale de l'Aviation Civile) a émis
une directive de navigabilité (airworthiness directive-AD) dès le
début avril demandant aux opérateurs d’A319/320 de voler au moins
10 kts plus vite et d’utiliser seulement la configuration "CONFIG
3" pendant les approches avec des rafales de vent supérieures à 10
kt ou quand des turbulences modérées ou sévères sont prévues en
courte finale. L’AD exige aussi une remise de gaz immédiate si
l’alerte GPWS "Sink rate" se déclenche au dessous de 200ft. L’Administration
de l’Aviation Civile américaine (U.S. Federal Aviation
Administration FAA) a publié une directive comparable sous la
référence AD-200l- 08-26, avec date d’effet au 11 mai. Ceci
n’étant qu’une partie de la modification provisoire. Les Ads
françaises et US seront aussi modifiées pour permettre les
atterrissages automatiques sans restriction sur le braquage des
volets dans les mêmes conditions environnementales.
Le changement de logiciel d’Airbus
concerne la protection en incidence "alpha protection" définie
dans le système de commandes de vol par ordinateur de l’avion pour
empêcher d’atteindre des angles d’incidence excessifs. Cette
protection en incidence, conçue pour empêcher tout décrochage de
l’avion, est un des joyaux de la couronne que constitue le système
de commandes de vol d’Airbus.
Depuis l’arrivée de l’A320 à
commandes de vol électroniques en 1988, les officiels d’Airbus ont
mis en avant la marge de sécurité additionnelle fournie par le
système de protection d’angle d’incidence (alpha protection). En
approchant les conditions de vol proches du décrochage, la
protection en incidence limite les quantités d’ordre à cabrer qui
peuvent être demandés, prévenant de ce fait d’atteindre un angle
d’incidence trop élevé (high AOA) et si la situation se
détériorait plus avant vers le décrochage, cette protection
appliquerait aussi la poussée de décollage (take-off go-around
thrust -TOGA).
Dans le cas d’IBERIA, deux
facteurs du système de protection en incidence sont mis en oeuvre.
L’un est l’angle d’incidence (AOA).
La loi de pilotage programmée dans les ordinateurs ne permettra
pas à l’avion de dépasser un angle d’incidence prédéterminé,
fonction du poids de l’avion et de sa configuration.
L’autre facteur est le taux auquel
l’angle d’incidence peut varier avant d’atteindre la limite de
protection. La protection en incidence est activée par deux
conditions combinées: un seuil d’angle d’incidence et un taux de
variation de l’angle d’incidence. Pour changer l’effet des
variations dynamiques du vent près du sol, Airbus prépare une
modification du logiciel qui éliminerait le taux de changement
d’assiette longitudinale en temps que facteur de contrôle de la
protection en incidence. En langage vulgaire, avec la suppression
du taux de variation de l’angle d’incidence, la modification
ramènerait à un standard antérieur dans lequel le taux de
variation d’assiette n’était pas pris en compte par le système de
protection en incidence (la limitation du taux de variation de
l’assiette longitudinale fut installée au vu des résultats des
essais en vol après 1988). Le changement de logiciel,
contrairement à certains rapports, ne modifie pas l’angle
d’incidence autorisé. Cependant, les officiels d’Airbus ont dit
que ce changement était directement lié à l’accident de Bilbao. En
conséquence, les pilotes auront une plus grande latitude pour
contrôler les taux de variation de l’assiette, ce qui devrait les
aider à mieux faire face aux effets des cisaillements de vents
lors de l’atterrissage.
Circonstances de l’accident
Lors d’un vol de nuit, de
Barcelone à Bilbao, les pilotes d’IBERIA VOL 1456 avaient prévu
de poser leur A320 avec 136 passagers et 7 membres d’équipage sur
la piste 30 de l’aéroport Sondica à Bilbao. Ce vol étant un vol
d’instruction, il y avait trois pilotes dans le cockpit.
Pendant l’approche finale ILS,
l’avion a rencontré de fortes turbulences à environ 200ft (60m)
au-dessus du sol (AGL). Avec des rafales atteignant 105 Km/h, le
vent était beaucoup plus fort que les 15 Km/h du 240° avec
turbulence légère signalés à l’équipage. L’avion a subi un courant
ascendant de 1.25G, puis, en dessous de 150ft (45m) un puissant
courant descendant. Le copilote qui était aux commandes (PF) a
alors tiré sur son minimanche pour arrêter le taux de chute. Le
courant descendant fut alors suivi par une rafale de vent arrière
alors que l’avion était seulement à 70ft (20m) au dessus du sol.
Les changements importants et
soudains de direction et de force du vent sont les symptômes
classiques des cisaillements de vent (windshear). L’aéroport n’est
pas équipé d’instruments de détection des cisaillements de vent,
bien que des pilotes espagnols en aient réclamé l’installation.
L’équipage d’IBERIA n’a pas été prévenu par le contrôle local que
trois avions avaient essayé de se poser à Bilbao, sans succès, et
qu’ils avaient dérouté vers d’autres aéroports. Certaines sources
clament que les conditions sur cet aéroport ont contribué à deux
autres accidents dus à la météo durant les 15 jours et à 3 autres
accidents dans les cinq mois précédent.
Lorsque le Système d’Alerte de
proximité du sol (Ground Proximity Warning System GPWS) alerta
l’équipage par une annonce sonore "Sink rate" (taux de chute), le
commandant de bord ordonna une remise de gaz tout en tirant son
minimanche vers l’arrière – sans utiliser son bouton de priorité
sur les commandes.
Protections activées
La combinaison des effets des
cisaillements de vent et des actions de l’équipage a créé une
situation qui a active le système de protection en incidence de
l’avion. Lorsque les pilotes ont appliqué la poussée de
décollage/remise de gaz, avec les deux minimanches tirés vers
l’arrière, la loi de protection en incidence a réduit l’ordre à
cabrer transmis à la gouverne de profondeur. Au lieu de remettre
les gaz, l’avion heurta violemment la piste avec une vitesse
verticale, selon les officiels d’Airbus de 1200ft/mn (6m/s).
Normalement, le taux de descente en approche finale est de l’ordre
de 5 à 600ft/mn pour diminuer, en fonction de l’habileté du
pilote, au moment de l’arrondi à 50-120 ft/mn. Les 1200 ft/mn de
taux de descente, correspondent à 20 pieds par seconde, légèrement
moins que l’exigence de certification de 21,3 pieds par seconde.
Pendant cet atterrissage à Bilbao,
le train principal et la roulette de nez ont heurté la piste quasi
simultanément, la roulette de nez s’effaçant sous la force de
l’impact (un rapport non confirmé affirme que l’avion avait
rebondi et que la roulette s’était efface au second impact).
L’avion a continué sa trajectoire sur la piste pendant 100 mètres
avant de s’arrêter. Pendant l’évacuation qui s’est ensuivie,
quelques membres d’équipage et quatre passagers ont été légèrement
blessés. Une femme de 75 ans a été ensuite hospitalisée. L’avion
âgé seulement de 6 mois a subi des dommages importants au niveau
des nacelles réacteurs et des structures des ailes. Certaines
sources déclarent une perte totale.
L’enquête sur l’accident est menée
par la commission espagnole CIAI (Comision de Investigacion de
Accidents e Incidentes). Cette commission pourrait avoir à
trancher dans cette affaire. On ne peut pas trouver deux
descriptions publiées du déroulement de la séquence finale qui
soient en agrément.
Ainsi que le faisait remarquer un
pilote vétéran d’320 : « Il y a un tas de choses à dire ».
En considérant disait-il que :
-
il y a des cisaillements de vent
-
l’avion est en dessous de 50ft
-
l’avion est en mode de loi d’arrondi
-
la remise de gaz (TOGA) a été commandée
-
les deux minimanches sont tirés en arrière sans utiliser
les boutons de priorité
Ainsi qu’il a dénommé ce sujet de
façon imagée en utilisant la métaphore de la “corde” pour décrire
le système de commandes de vol électroniques de l’avion : “dans
l’accident de Bilbao, il y avait cinq gars tirant sur la corde”.
“Respectez strictement” ces
procédures
Extraits d’Airbus
Industrie Opérations Engineering Bulletin (OEB) No. 146/1
Raison de cette publication:
un utilisateur d’A320 a rencontré un cas d’activation
intempestive de la protection en incidence pendant l’arrondi de
l’atterrissage.
Analyse:
La loi de protection en
incidence peut être activée à partir de valeurs d’angle
d’incidence plus faibles que celle du seuil prédéfini du fait
d’un terme en avance de phase introduit dans les ELAC
(ordinateur commandant les ailerons et la profondeur) L80. Cette
avance de phase est uniquement activée par les signaux envoyés
par le minimanche.
La combinaison de gradients
de vent spécifiques/courants ascendants et d’impulsions du
pilote a entraîné la mise en oeuvre de la protection
d’incidence, qui a empêché l’arrondi normal à l’atterrissage.
Note: Pendant de longues
séances au simulateur, dans lesquels étaient reproduites les
simulations de gradients de vent spécifiques/courants
ascendants, il a été difficile de reproduire l’évènement ,
jusqu’à ce que des impulsions spécifiques du minimanche soient
réalisées dans une séquence donnée et dans une chronologie
spécifique. (ASW note: Tout cela veut dire que dans certaine
conditions spécifiques de rafales de vent, la protection
d’incidence pouvait restreindre les ordres à cabrer donnés à la
profondeur.)
Procédures:
Pour des approches vers des
pistes:
Où des conditions de rafales
de vent, plus spécialement si ces conditions entraînent des
rafales verticales du fait du relief autour du terrain,
Ou,
Lorsque la valeur de la
rafale (vitesse du vent max moins force moyenne) est supérieure
à 10kt.
Ou,
Lorsque des turbulences
modérées à fortes sont prévues en courte finale,
L’équipage doit suivre
strictement les procédures suivantes:
- Utiliser la CONF 3 pour
les approches et l’atterrissage.
- Minimum V APP (vitesse
d’approche) est VLS (plus faible vitesse sélectable en
configuration 3) + 10 kt. La recommandation d’utiliser le mode
- managed speed*- reste valable
*(Vitesse
calculée par l’ordinateur et maintenue par l’autopoussée).
- Corriger la distance
d’atterrissage pour l’augmentation de la vitesse d’approche (ASW
note: Une augmentation de la distance d’atterrissage de 20% peut
limiter le choix d’aéroports dont les pistes sont trop courtes.)
- Si l’alarme du GPWS "SINK
RATE" retentit en dessous de 200 ft., effectuer immédiatement
une remise de gaz.
Source: Airbus
Explication des changements
Réponse d’Airbus Industrie
aux questions appropriées:
ASW:
Qu’est ce qui a été changé?
Airbus:
Telle qu’actuellement effective, la logique qui active la
protection en incidence est basée sur deux facteurs: L’angle
d’incidence (Alpha), et le taux de variation de cet angle. Ce
dernier terme a été ajouté récemment à la logique (il y a deux
ans) en tant que partie d’une amélioration du comportement de
l’avion suite à des vols d’essais montrant que des impulsions très
brusques en assiette pouvaient entraîner des dépassement
transitoires de l’angle alpha max. Cependant, ainsi que
l’expérience de Bilbao l’a démontré, ce taux de variation
additionnel, ou encore terme d’anticipation, pourrait activer
prématurément la loi de protection en incidence dans un ensemble
de conditions particulières. Par exemple, une combinaison de forts
gradients horizontaux et verticaux de vent associés à de brusques
impulsions de pilotage, pourrait avoir pour conséquence un
atterrissage dur. Pour diminuer la probabilité de telles
conditions, il été décidé de revenir à une définition proche de la
précédente où la protection en incidence est seulement déclenchée
par la valeur de l’angle Alpha, le terme de taux de variation de
l’angle ayant été supprimé.
ASW:
Ce changement est il une conséquence de l’accident de Bilbao?
Airbus:
Oui, la décision de supprimer le terme de taux de variation de
l’angle a été prise à la suite de l’expérience de.
ASW:
Si cela ne concerne pas l’angle d’incidence, pourquoi, l’A321 qui
est plus long n’est il pas concerné?
Airbus:
L’A321 n’est pas concerné car le changement de logique de la
protection d’incidence n’y a jamais été introduite, du fait des la
réponse dynamique caractéristique du fuselage plus long de cet
avion, le phénomène décrit plus haut lors des vols d’essais ne
s’applique pas. (ASW note: l’A320 est long 37.57m, et le’A321 de
44.51m. L’angle entre le sol et le cône de queue est de 13.3° pour
l’A320 alors qu’il n’est que de 11.13° pour l’A321.
ASW:
Si ce changement est un retour à un logiciel précédent, pourquoi
nécessite-t-il une approbation des autorités de certification?
Airbus:
La certification concerne l’ensemble du logiciel du calculateur (ELAC).
Dans le nouveau standard le seul changement est celui de la loi de
protection en incidence, cependant il est nécessaire de
re-certifier l’ensemble du logiciel ELAC.
ASW:
Comment ce changement aurait-il pu prévenir l’accident de Bilbao?
Airbus:
L’analyse des données de Bilbao data a montré que la loi de
protection en incidence a été activée par une combinaison très
particulière de facteurs environnementaux incluant des rafales
verticales et horizontales associées à des cisaillement de vent de
vent (windshears) et d’actions spécifiques de pilotage. Ainsi qu’i
a été fait état précédemment, cette combinaison exceptionnelle de
circonstances a activé la protection en incidence du fait qu’une
des conditions logiques qui pouvait déclencher la protection en
incidence a été rencontrée : un taux de change très élevé de
l’angle Alpha simultanément avec des mouvements de grande
amplitude des pilotes sur leurs minimanches. En l’absence du terme
de taux de variation, la loi de protection en incidence n’aurait
pas été activée. Une chronologie très précise était aussi
nécessaire pour reproduire le déroulement du vol de Bilbao au
simulateur. Des essais intensifs tant au simulateur qu’en vol ont
prouvé que la modification du logiciel aurait été efficace comme
prévu à Bilbao.
ASW:
Plusieurs sources font état que des pilotes n’ont pas pu remettre
les gaz. Une commande TOGA ne devrait elle pas prendre le dessus?
Même si leur avion a touché la piste, en temps qu’idée générale,
les systèmes ne sont ils pas définis pour permettre au pilote
d’effectuer une remise de gaz ?
Airbus:
Du fait de l’activation prématurée de la loi de protection
d’incidence causée par la combinaison de manoeuvres brusques et de
gradients de vent verticaux, les impulsions du minimanche
commandaient l’angle d’incidence et non le facteur de charge,
comme c’est normalement le cas. Pendant l’incident de Bilbao,
l’équipage a engagé la poussée TOGA (take off and go- around), et
les moteurs ont accéléré jusqu’à la poussée TOGA. Cependant, la
sélection de la poussée TOGA n’a pas de relation avec les lois de
pilotage (Fly by wire) et de ce fait, ne pouvait pas résulter en
un surpassement des lois de protection en incidence. La solution
du problème remarqué à Bilbao est d’éviter le déclenchement
prématuré de la protection en incidence en premier lieu, c’est ce
que le nouveau standard ELAC réalise.
ASW:
Quand le logiciel modifié sera t-il distribué? Les recommandations
temporaires en conditions de rafales de vent seront-elles
supprimées à ce moment?
Airbus:
La distribution des standards ELAC modifiés commencera
immédiatement après la certification. Cependant, du fait des
exigences de production et d’installation, nous estimons qu’il
s’écoulera au moins un an avant que la flotte entière soit
modifiée. En attendant, les limitations temporaires resteront en
usage pour tous les avions non modifiés. Ces restrictions ne
s’appliqueront plus dès l’installation des nouveaux standards ELAC.
Il devrait être noté que les restrictions opérationnelles ne
s’appliquent pas aux approches avec atterrissages automatiques, et
que selon les termes de l’OEB (Operations Engineering Bulletin) d’Airbus,
si l’atterrissage automatique est approuvé, les approches peuvent
être menées sans ces restrictions opérationnelles.
ASW:
De ce que l’on sait, l’avion d’IBERIA a- t-il atteint les angles
de protection : alpha protection ou alpha max?
Airbus:
du fait de l’activation prématurée de la loi de protection en
incidence combine avec l’effet du gradient de vent, une fois cette
loi engage, ni l’angle “Alpha protection” ni l’angle « alpha
max » n’ont été atteints. La valeur maximum atteinte de l’angle
d’incidence a été inférieure aux valeurs de alpha prot. ou alpha
max.
ASW:
Quelque part en dessous de 150 ft., mais ce n’est pas clair
exactement où, les deux pilotes ont tire leurs minimanches à fond
en arrière (le copilote était aux commandes). Si, disons nous, le
commandant avait tiré son minimanche à fond en arrière, en
négligeant d’utiliser son bouton de priorité, la somme des deux
ordres à cabrer pouvant dépasser Alpha max. Qu’aurait fait
l’avion: 1) pas de réponse, 2) atteindre alpha max, or 3) aller à
l’angle alpha prot. et le maintenir?
Airbus:
Des impulsions simultanées sur les minimanches s’additionnent
jusqu’au point où la commande égale l’action équivalente d’un seul
manche à fond en arrière Dans le cas où le résultat des actions
simultanées sur les manches dépasserait la valeur maximum de
braquage sur un seul manche, l’avion répondrait comme si un seul
manche avait demandé le braquage maximum. Ces actions simultanées
ont eu lieu en dessous de 50 ft, deux secondes avant l’impact.
ASW:
A environ 50 ft. au dessus du sol, pendant la transition vers la
loi d’arrondi, l’avion est programmé pour baisser le nez vers -2°
pendant une période de 8 secondes en utilisant comme référence la
dernière position du manche (dérotation).
Si TOGA a été commandé,
surpasserait il, ou bien cette dérotation du nez entrerait elle en
conflit avec le besoin de cabrer l’avion pour la remise de gaz?
Airbus:
La dérotation pendant la phase finale d’atterrissage est faite
pour donner aux pilotes la sensation d’un arrondi normal. De façon
à maintenir l’assiette souhaitée pendant l’arrondi, les pilotes
doivent tirer le manche vers l’arrière, ceci faisant ressembler à
un comportement traditionnel pendant l’atterrissage du point de
vue des pilotes. Lorsque la poussée TOGA est commandée, les
moteurs accélèrent et le directeur de vol fournit un guidage en
assiette au pilote. La sélection de la poussée TOGA n’a pas de
relation avec la loi d’atterrissage et de ce fait n’a pas de
relation avec la loi de dérotation.
COPYRIGHT 2001 pm
Media,
LLC COPYRIGHT 2001
Gale Group