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          Des ailes pas 
          dégivrées 
				Le
				27 décembre 1991,
				le DC-9-81 "Dana Viking" de la compagnie SAS 
				s'écrase peu après son décollage de Stockholm avec ses 128 
				occupants. A 800 m 
				d'altitude, dans les nuages, ses deux moteurs s'arrêtent 
				successivement. Des plaques de glace s'étaient détachées de la 
				surface des ailes avant d'être précipitées dans les réacteurs 
				situés à l'arrière. L'avion s'est vautré dans une clairière qui 
				s'est présentée opportunément droit devant eux. Le train s'est 
				arraché et l'appareil a dérapé sur 200m avant de se briser en 3 
				morceaux heureusement sans prendre feu. 
				La maîtrise du pilote a permis de sauver 
				tous les passagers.  
				Un véritable 
				"Miracle de Noël".
				 
				L'enquête va conclure que 
              le carburant contenu dans les ailes, très froid depuis la veille, 
              avait occasionné la formation de glace sur les ailes. Une glace, 
              qui contrairement au givre, est invisible et n'est détectable 
              qu'au touché.  
				Deux ans plus tard, en 
				1993, La commission d'enquête américaine (pilotée par 
				McDonnell-Douglas!) va accuser les pilotes de n'avoir pas 
				déconnecté le système de remise des gaz automatique, ce qui de 
				fait, n'aurait rien amélioré de moteurs sévèrement abîmés par la 
				glace. La commission d'enquête suédoise va de son coté va 
				accuser SAS de négligence. Quant au CdB  Stefan Rasmussen, 
				quelques jours après l'accident, a vécu un important traumatisme 
				et n'a pu repartir en vol sans un long suivi médical.  
				En avril 2004, et d'après un 
              journal danois, la compagnie SAS estimerait que dégivrer les 
              moteurs préventivement est une perte de temps.  |