Le crash du Mont sainte Odile

 

 L'enquête accident la plus lente jamais réalisée

 

                            

L'Airbus immatriculé ED       La trouée dans la forêt                                       L'avion est démantibulé                                                          

                           

Les rescapés sont évacués à dos d'homme, souvent de simples soldats du contingent. Les secours auront mis près de 5 h pour arriver. Le plus jeune des survivants

                                                                  

             Le juge Guichard chargé de l'enquête.            Paul Quilès, ministre des transports                 L'instrument qui informait les pilotes

       20 janvier 1992: Un A320 d'AIR INTER assurant la liaison Lyon - Strasbourg s'écrase lors de son approche au dessus des Vosges faisant 89 morts et 9 blessés. Une polémique surgit aussitôt sur la lenteur des secours qui ne découvrent l'épave qu'après  5 heures . Les moyens des secouristes sont dérisoires. Survivant de l'horreur, Romain semble demander aux autorités : POURQUOI?  Pourquoi l'A320 est-il tombé ? Pourquoi avez-vous tant tardé pour venir à mon secours ? Avec les enregistrements des "boîtes noires" récupérés intacts, Paul Quilès, le ministre des transports annonce le lendemain de l'accident une enquête rapide, mais le 20 janvier 2004, 12 ans après le drame, l'enquête n'est toujours pas close et les familles des victimes sont écœurées par les expertises successives qui se contredisent toutes. D'abord une erreur des pilotes, puis un dérèglement latéral des instruments de bord,  ( l'épave se trouve à 1,5 Km à côté de son axe normal ) enfin un dérèglement en distance qui aurait fait croire à l'équipage qu'il se trouvait plus près de la piste, l'incitant à commencer une descente rapide au dessus des Vosges qu'il croyait avoir dépassé. L'approche vers la piste de l'avion d'Air Inter s'est effectuée avec les instruments VOR-DME. Un système interdit d'utilisation pour les A320 de Lufthansa, British Airway et Iberia entre autre. De plus Air Inter avait renoncé à installer le GPWS, un système d'alerte lorsque l"avion se rapproche du relief. Le juge Guichard va mettre en examen 6 personnes au fil des ans, 3 cadres d'Air Inter, 2 de la DGAC ainsi que le contrôleur aérien de service le jour du crash. l'association des victimes ECHO réclame en vain depuis des années l'inculpation d'Airbus Industrie.

Il y a eu deux crashs d'A320 aux deux extrémités de l'Alsace . Deux extrêmes aussi pour les enquêtes, la plus rapide et la plus lente.

Pour s'informer plus, lire le rapport d'accident de la commission d'enquête administrative:
http://www.bea.aero/docspa/1992/f-ed920120/htm/f-ed920120.html