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				7 ième jour dimanche 7 juin  | 
			 
			
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				Dans la presse de ce dimanche d'élections 
				européennes, la question des tubes Pitot tient la une. 
				
				Ainsi le secrétaire d'Etat français aux 
				Transports Dominique Bussereau a cherché dimanche à freiner les 
				spéculations concernant ces systèmes, et plus précisément les "sondes 
				Pitot", qui servent à calculer la vitesse des avions. 
				
				"Pour l'instant, on ne peut vraiment 
				privilégier aucune hypothèse", a-t-il déclaré sur la radio 
				RTL, tout en détaillant l'enchaînement de circonstances 
				techniques par lequel une telle défaillance des capteurs de 
				vitesse a pu provoquer la catastrophe. 
				
				"Il s'est produit des situations sur des 
				Airbus, et peut-être sur d'autres avions, où ces sondes givrant 
				parce qu'on est dans une zone très humide, une zone très 
				dépressionnaire, une zone de turbulences, n'indiquent plus la 
				vitesse", a-t-il poursuivi. 
				  
				
				Selon l'hebdomadaire français Journal du Dimanche 
				(JDD), de tels problèmes avaient été identifiés sur l'Airbus 
				A330 dès 1996. 
				
				Selon le journal, un document technique daté de 
				novembre 1996 indiquait que les paramètres mesurés par les 
				sondes Pitot "pourraient être sévèrement dégradés même si le 
				dégivrage de la sonde fonctionne correctement" lorsque 
				l'avion se trouve dans "de puissants cumulo-nimbus", "particulièrement 
				dans la zone de convergence intertropicale". 
				
				Ce sont précisément les conditions qu'auraient 
				rencontrées le vol AF 447. Un nouveau type de sonde Pitot avait 
				donc déjà été développé fin 1996, ajoute le JDD. 
				
				Par ailleurs, des avocats britanniques cherchent 
				à rapprocher l'accident du vol AF 447 avec celui de la Qantas en 
				octobre dernier. (voir page 
				précédente) 
				
				(D'après l'AFP) De son côté, Air France a annoncé samedi 
				qu'elle avait accéléré son programme de remplacement de sondes 
				anémométriques (Pitot) sur ses avions A330 et A340, "sans 
				préjuger d'un lien" avec l'accident du vol AF 447 Rio-Paris. 
				Ce programme a été lancé le 27 avril, a précisé la compagnie. 
				Air France explique que des "défauts de fonctionnement" avaient 
				été constatés sur les sondes de ses A320, qui absorbaient de 
				l'eau, et qui ont été changées en 2007, mais pas sur ses A340/330. 
				A partir de mai 2008 toutefois, "des incidents de pertes 
				d'information anémométrique en vol en croisière" sur des A340 et 
				des A330 ont été constatés. 
				Leur analyse avec Airbus a fait apparaître qu'ils découlaient 
				d'un "givrage des sondes, la panne disparaissant au bout de 
				quelques minutes", précise la compagnie. 
				Air France dit avoir "demandé une solution pour réduire ou faire 
				disparaître l'apparition de ces incidents" à Airbus qui a lancé 
				des essais début 2009. 
				Mais, "sans attendre", AF décide alors de changer toutes les 
				sondes de sa flotte A330/340". 
				Le programme, lancé le 27 avril 2009, a été finalement 
				"accéléré", "sans préjuger d'un lien avec les causes de 
				l'accident" survenu sur le vol AF 447, conclut Air France. 
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				8 ième jour, lundi 8 juin  | 
			 
			
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				Ci dessous, des images de la récupération des 
				corps et des débris  | 
			 
			
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				17 
				corps ont été retirés des eaux de l'Atlantique au cours du 
				week-end, et des dizaines de composants de l'avion ont été 
				récupérés. Neuf 
				corps avaient été recueillis par la frégate brésilienne "Constitucao" 
				et huit par la frégate française "Ventôse". 
				
				Par ailleurs, 
				des centaines 
				d'objets flottants comme des sièges et des masques à oxygène 
				avaient été repérés . Les corps seront transportés à l'institut 
				médico-légal de Recife pour y être identifiés par des médecins 
				légistes. 
				
				Actuellement, 
				pour continuer les recherches, se trouvent sur zone 14 avions et 
				six navires brésiliens et français.  | 
			 
			
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				Selon 
				l'hebdomadaire "Le Point", si les recherches sur le terrain 
				progressent, l'enquête menée par les experts français semble, 
				elle aussi avancer, en soulignant les propos de Dominique 
				Bussereau, Secrétaire d'Etat aux Transports: "Si les capteurs de 
				vitesse gèlent [...], 
				ils n'indiquent plus la vitesse. Cela peut provoquer "une 
				sous-vitesse, qui peut entraîner un décrochage, ou une 
				survitesse qui peut entraîner une déchirure de l'avion", a 
				expliqué le secrétaire d'Etat.  
				
				La pugnacité 
				de la presse hexagonale et son questionnement incessant dans le 
				suivi de l'enquête sur cette catastrophe sont inhabituels. 
				Serait-ce l'inspiration de ses confrères brésiliens souvent à 
				l'origine de la découverte d'une question, d'un point d'ombre ou 
				d'un élément caché qui empêche les journalistes français de 
				croire benoitement selon leur habitude les déclarations des parties prenantes 
				officielles ?  | 
			 
			
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					François Fillon a 
				nommé un ambassadeur chargé des relations avec les familles des 
				victimes de l'Airbus en la personne de Pierre-Jean Vandoorne 
				actuellement inspecteur général adjoint des affaires étrangères. 
					Parions sur sa pugnacité! 
					En effet, pour les familles des victimes, 
					c'est un véritable parcours du combattant qui commence. 
					Consulter sur ce même site: 
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					http://www.crashdehabsheim.net/Conventions-internationales.htm
					
					 
					 -
					
					familles-apres-un-crash.pdf  
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				Le 8 juin, une prise 
				de conscience apparait parmi certains équipages d'Air France et 
				d'une manière plus générale, dans le milieu aérien .
				
				http://www.eurocockpit.com/archives/indiv/E009426.php 
				  
				De son côté, le syndicat de 
				pilotes d'Air France ALTER lance un mot d'ordre demandant à ses 
				adhérents de refuser de voler sur les A330 / 340 dont au moins 
				deux des sondes Pitot n'auront pas été modifiées. 
				  
				  
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				 Toujours lundi 8 juin, les 
				Brésiliens récupèrent la dérive de l'A330, coupée net!  | 
			 
			
				
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				 Cette coupure franche n'est 
				pas sans rappeler trois autres accidents d'Airbus, celui de 
				l'A300-600 de l'AA 587 en novembre 2001, celui de l'A320 de 
				Sotchi en mai 2006 et celui de l'A320 de novembre 2008 au large 
				de Perpignan.  | 
			 
			
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				A300 New York                        
				A320 Sotchi                        
				A320 Perpignan  | 
			 
			
				
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				 Une belle photo de l'A330 
				racheté d'occasion à Air Caraïbes par le Gouvernement français 
				pour le mettre à la disposition du Président Sarközy après 
				aménagement intérieur VIP bien entendu. L'autonomie de cet avion 
				permettra par exemple au Président de voler sans escale jusqu'en 
				Amérique du Sud. Rassurant tout de même, les tubes Pitot ont été changé sur 
				les avions d'"Air Caraïbes".  | 
			 
			
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				 En 
				filigrane de l'enquête transparait le fabuleux marché des 700 
				avions ravitailleurs de l'USAF pour plusieurs milliards de 
				dollars qui sera lancé prochainement. Airbus l'avait gagné avec 
				l'A330 dans un premier temps avant d'en être évincé sur une 
				plainte de Boeing, son éternel concurrent. Aucune conclusion de 
				l'enquête, aucune analyse de cet accident n'évitera de penser à 
				cet aspect économique des choses. La présente d'enquêteurs du 
				NTSB a peut-être un lien avec cela.  | 
			 
			
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				9ième jour - mardi 9 juin  | 
			 
			
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				Guerre de Pitot à Air France 
				
				La 
				direction d'Air France a convoqué les syndicats de pilotes lundi 
				soir pour les informer de l'état de remplacement des sondes 
				anémométriques (Pitot) et leurs a présenté un "calendrier 
				extrêmement volontariste" selon le SNPL (Syndicat National des 
				Pilotes de Ligne). De son côté, le syndicat de pilotes Alter, 
				minoritaire à Air France, "considère qu'aucune mesure 
				conservatoire satisfaisante n'a été prise" et "déplore que, dans 
				l'attente du remplacement de tous les Pitot défectueux, la 
				direction n'ait pas pris la décision d'immobiliser les A330 et 
				A340 non encore équipés de nouveaux modèles de Pitot et dont le 
				remplacement complet n'est prévu que dans les prochaines 
				semaines". Le SPAF, autre syndicat de pilotes d'Air France, 
				s'est joint au mot d'ordre d'ALTER pour refuser de voler si au 
				moins 2 sondes sur 3 n'étaient pas remplacées. 
				
				L'argument de 
				"problème d'approvisionnement" des nouveaux tubes chez le 
				fabricant invoqué par Air France ne semble plus être d'actualité 
				malgré le fait que la demande monte en flèche puisque d'autres 
				compagnies utilisatrices d'A330/A340 comme US Airways ou Swiss 
				ont décidé hier de changer à leur tour toutes les sondes de 
				leurs avions. 
				
				L'AESA (Agence 
				Européenne de Sécurité  Aérienne) veut rassurer à tout prix 
				et doit annoncer dans les jours qui viennent de nouvelles 
				mesures après avoir ignoré les "incidents bénins" rapportés par 
				les équipages depuis 2007 chez Air France mais également chez 
				Air Caraïbes, XL Airlines et Qantas. Cette institution a répété mardi que 
				tous les Airbus, A330 compris, étaient "sûrs" et "aptes à 
				voler".  
				
				Selon Europe 
				1, Airbus de son 
				côté vient de déconseiller à plusieurs compagnies de remplacer 
				ces tubes Pitot.- Rien ne prouve selon le 
				constructeur que les sondes Pitot sont en cause dans cet 
				accident et la sécurité n’est pas remise en cause -  
				
				Reste qu’en 
				septembre 2007, le même constructeur aéronautique avait lui 
				aussi tiré la sonnette d’alarme en conseillant aux compagnies 
				aériennes de remplacer ces sondes Pitot sur les flottes d'A320, 
				A330 et A340.  
				
				C'est à plus rien y comprendre!  | 
			 
			
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				 Ce 9 juin 
				au soir, le crash de l'Airbus d'Air France est abondamment 
				commenté à la télévision allemande et dans les commentaires on 
				peut même relever: "Est-ce qu'il ne faut pas dorénavant 
				réfléchir avant de monter dans un Airbus ?" 
				
				On 
				peut aussi lire sur certains 
				
				forums : "IF IT'S NOT BOEING I'M NOT GOING" 
				A 
				l'approche des vacances, ce genre de commentaires n'est pas du 
				meilleur effet, mais un début de psychose semble prêt à 
				s'installer. 
				Diable! Que le BEA nous rassure, et vite!  | 
			 
			
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				 Les premiers corps 
				rapatriés 
				
				Transportés par hélicoptères, les premiers corps ont été amenés 
				à terre au fins d'analyses et de reconnaissance. Ils seront 
				ensuite transférés à Recife. 28 corps ont pour l'instant été 
				repêchés et on est malheureusement encore très loin des 228 
				personnes à bord de cet Airbus et chaque jour qui passe rend la 
				récupération plus difficile dans l'eau chaude de cette région de 
				l'Atlantique.  | 
			 
			
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				 Les débris de l'avion 
				s'amoncellent, mais c'est la dérive, coupée net qui retient 
				l'attention.  | 
			 
			
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				10 ième jour - mercredi 10 juin  | 
			 
			
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				 Ridicule agence de 
				presse 
				Lu ce 
				mercredi 10 juin ( 48h après les faits) dans une dépêche de 
				l'agence de presse "Reuter:  
				"Les 
				équipes de recherches ont repêché lundi un important débris 
				flottant qu'un expert aéronautique a identifié comme étant un 
				fragment de la queue de l'appareil. L'information n'a pas été 
				officiellement confirmée."   | 
			 
			
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				 Le point sur les 
				recherches 
				Dans l'après-midi (heure 
				française) le sous-marin "Emeraude" a commencé ses recherches 
				des enregistreurs de vol avec une première zone de 36 km sur 36 
				km. Chaque jour, il devrait changer de zone.  
				La marine brésilienne, de 
				son côté a décidé, en fonction des courants marins constatés, 
				d'étendre la zone de recherche vers les eaux territoriales du 
				Sénégal qui a aussitôt donné son accord. 
				Un accord opérationnel a 
				également été convenu entre les marines française et 
				brésilienne: les débris qui peuvent être stockés sur les navires 
				aux français, les corps des victimes qui nécessitent leur 
				transport urgent dans des chambres froides aux brésiliens. 
				Ce sont 41 corps qui ont 
				pu être récupérés à ce jour.  | 
			 
			
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				 Le journal 
				"Le Monde" d'aujourd'hui ne parle plus du crash. Presse: 
				première défection!  | 
			 
			
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				 L'US Navy a fournit de 
				son côté deux systèmes "Sonar" de précision, envoyés à Natal par 
				avion et qui seront installés sur deux remorqueurs "Glacier" et 
				"Expedition", envoyés d'Europe. Ce sont déjà des navires de ce 
				même armateur "Louis Dreyfus" qui avaient participé aux 
				recherches après les crashs de "Flash Airlines" en Egypte et de 
				"Air Moorea" en Polynésie.  | 
			 
			
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				Les remorqueurs "Glacier" et "Expedition" ainsi 
				que le Sonar envoyé à Natal par l'US Navy.  | 
			 
			
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				Le "Ventôse" et l' "Emeraude"  | 
			 
			
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				 Malgré les craintes 
				exprimées par le BEA et son directeur la semaine dernière, les 
				chances de retrouver les "boites noires" augmentent aujourd'hui 
				grâce aux importants moyens mis en œuvre. Si on les retrouvaient 
				et surtout si elles pouvaient parler sur le banc de lecture 
				adéquat grâce à des spécialistes bien formés comme ceux de BEA 
				par exemple, on pourrait connaitre avec une forte probabilité 
				les causes de ce crash. Mais n'extrapolons pas pour l'instant, 
				chacun des acteurs doit probablement se préparer à cet instant 
				de vérité!  | 
			 
			
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				 Et 
				si la dérive avait joué un rôle ? 
				
				Alan Gripp, un journaliste brésilien au
				
				Folha de Sao Paulo développe une nouvelle thèse dans un 
				article mis en ligne aujourd'hui. 
				
				Est-ce que la dérive repêchée n’a pas souffert 
				d’avaries en vol car un message automatique envoyé par l'avion 
				indique une panne dans le système de limitation des mouvements 
				du gouvernail et les 
				messages automatiques sur la vitesse excessive sont postérieurs 
				à ceux concernant le gouvernail ? La dérive s’est-elle rompue en 
				vol, incontrôlé ou pas, ou lors de l’impact avec la mer ?  | 
			 
			
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				11 ième jour - Jeudi 11 juin  | 
			 
			
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				 Modifications en 
				chaîne 
				De 
				nouvelles compagnies, américaines, ont déclaré cette semaine 
				qu'elles procédaient aux modifications recommandées par Airbus 
				en septembre 2007. Airbus avait conseillé alors  aux 
				compagnies aériennes de remplacer les tubes "Pitot" sur 
				leur flotte d'A320, A330 et A340 à la suite d'une série 
				d'anomalies. 
				Qantas a 
				indiqué qu'elle ne prévoyait pas de remplacer sur ses A330 ses 
				sondes dans la mesure où elles proviennent de constructeurs 
				différents de celles qui équipaient l'appareil d'Air France.
				 
				La 
				compagnie australienne a également écarté toute ressemblance 
				entre l'accident de l'avion d'Air France et un incident survenu 
				en octobre sur un de ses A330 qui avait chuté d'environ 2.000 m 
				en quelques secondes alors qu'il volait au-dessus de l'océan 
				Indien. Il avait été contraint à un atterrissage d'urgence en 
				Australie. Une vingtaine de passagers et membres d'équipage 
				avaient été grièvement blessés dans l'incident.  | 
			 
			
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				 Airbus va-t-il clouer 
				au sol les A330 et A340 ? 
				Le 
				Figaro: 
				
				france/2009/06/11/01016-af-447-le-scenario-de-la-dislocation-en-vol-.php 
				découvre ce jeudi que les tubes Pitot ont une incidence directe 
				sur la vitesse géré par les ordinateurs de bord, une thèse 
				expliquée sur ce site il y a déjà 4 jours, dès le dimanche 7 
				juin, mais cette fois à la sauce d’explications « étranges » qui 
				ont entrainés des "regards" appuyés de lecteurs: 
				 « L’idée 
				même que l'on puisse imaginer que les Airbus soient fragiles est 
				inconcevable dans les lignes du Figaro ». 
				
				« Amateur éclairé, ingénieur aéronautique et pilote, qui ne 
				supporte pas de lire de telles âneries sur le 1er site 
				d'information en ligne, vis-à-vis des victimes et de la vérité 
				que l'on doit aux familles ». 
				
				« Quand on est ignorant on ferme se gueule, les études de 
				lettres ça forme des ignorants ». 
				  
				Selon 
				toujours « Le Figaro », 
				
				le figaro 
				-l-immobilisation-des-a330-et-a340-d-airbus-en-question-.php 
				Airbus 
				serait prêt à appliquer le «principe de précaution» en décidant, 
				en accord avec le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), de 
				clouer au sol la flotte mondiale d'A 330 et d'A 340, soit un 
				millier d'appareils en service actuellement. […] « Si le bureau 
				d'études décèle quoi que ce soit qui mettent en danger les vols 
				en A 330 ou en A 340, Airbus prendra l'initiative d'exiger que 
				ces avions ne volent plus » 
				
				Information aussitôt démentie par Airbus qui la qualifie de 
				« mensonge ». « Nous allons engager une action en justice contre 
				une telle déclaration irresponsable ». proclame le porte-parole 
				d’Airbus, Stefan Schaffrath qui précise aussi : « Les données ne 
				montrent aucune perte de l'alimentation électrique et ne 
				montrent aucune perte de l'écran de contrôle des instruments. Il 
				n'est absolument pas prouvé qu'il y ait eu perte d'une fenêtre. 
				A ce stade, c'est pure spéculation. Nous n'envisageons pas 
				d'immobiliser la flotte parce que sont des appareils sûrs ».  | 
			 
			
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				 Mise au point d'Air 
				France 
				
				Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France a tenu à 
				calmer les esprit et couper court à toutes les  hypothèses 
				émises actuellement. Au delà d'un point presse, il est intervenu 
				en direct au journal de la télévision publique France2 , pour 
				essayer de désamorcer les controverses. 
				"La 
				presse n'a pas compris les propos du directeur du Bureau 
				enquêtes et analyses (BEA). Comme lui, je ne suis pas convaincu 
				que les sondes soient la cause de l'accident et je n'avais 
				aucune raison de communiquer sur ce sujet", lance-t-il. 
				 
				Et de 
				fait, une porte-parole du BEA a réaffirmé jeudi qu'il n'y avait 
				"encore aucun lien établi entre les Pitot et les causes de 
				l'accident.  
				"L'Agence 
				européenne pour la sécurité aérienne rappelle que les Airbus A 
				330/340 sont des avions sûrs, quel que soit le type de sonde 
				installé", rappelle Pierre-Henri Gourgeon. 
				Par ailleurs, en dépit de certaines rumeurs, Airbus exclut 
				l'immobilisation du millier d'avions A 330/340 en service dans 
				le monde. 
				
				De son côté, l'équipe de sécurité des vols 
				d'Airbus dirigée par Claude Lelaie, le pilote d'essais qui avait 
				effectué le premier vol en A 380, a seulement émis un AIT 
				(accident information telex), un message diffusé à toutes les 
				compagnies aériennes. Cet AIT demande, en cas de défaillance de 
				l'information de vitesse, de se reporter au manuel de vol, au 
				chapitre sur la conduite à tenir : maintenir l'assiette (angle 
				avec l'horizontale) de l'avion et la poussée des réacteurs. 
				
				Réactions immédiates de pilotes sur un forum 
				professionnel: 
				
					
					" P..... je ne peux pas croire un truc pareil 
					encore moins que mon patron et surtout les cadres PNT du 
					haut de l'organigramme puissent accepter ça... On vient de 
					perdre 228 personnes et on nous explique que tout va bien 
					mais que si tout va mal, il faut garder les ailes 
					horizontales. Dieu sait si je l'aime ma compagnie mais pour 
					répondre à un contributeur qui me demandais pour qui je 
					roule, là, j'ai honte." 
				 
				
				Et aussi: 
				
					
					"Il y en a au moins un qui 
					sait piloter à Air France (ce doit être pour ça qu'il est 
					chef) dommage qu'il ne l'ai pas appris aux autres...." 
				 
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				 Après 
				réflexion, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) 
				tempère ses affirmations et a prévenu hier que « s’il est prouvé 
				que ces sondes ne sont plus sûres et qu’on a la possibilité de 
				les remplacer par d’autres qui le sont davantage, l’Agence 
				pourrait exiger d’Airbus la mise en place d’un programme de 
				remplacement de ces sondes partout en Europe ».  | 
			 
			
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				Les avions d’Airbus traversent une zone de turbulences. 
				 
				
				Trois des appareils de l’avionneur européen ont 
				dû atterrir d’urgence entre mercredi soir et hier matin. En 
				cause : un départ de feu dans un cockpit, une avarie de réacteur 
				et un pare-brise fissuré, sans faire aucune victimes. 
				
				Des informations somme toute banales et qui 
				n'auraient donné lieu à aucun communiqué de presse sans 
				l'accident de Rio.  | 
			 
			
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				12 ième jour - Jeudi 12 juin  | 
			 
			
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				  Silence dans les 
				rangs! 
				Après 
				avoir laissé les médias parler ou écrire et permis aux 
				journalistes d'émettre des hypothèses durant 10 jours, voilà 
				qu'après Air France, Airbus, par les voix de Thomas Enders en 
				Allemagne et de Fabrice Brégier à Toulouse, monte au créneau en 
				brandissant même la menace de procès pour les journaux qui 
				relaieraient mal la thèse officielle.  
				Airbus, 
				Air France, l'AESA et le BEA, alliés et secondés par certains 
				pilotes, ont décidé que l'avion n'était pas en cause, ni les 
				systèmes désignés pourtant comme en panne par les messages ACARS. 
				Il faut, martèle le Constructeur laisser faire le temps et 
				l'enquête se dérouler entre gens du métier avant de connaitre la 
				cause du crash. La curiosité des béotiens n'est pas souhaitée et 
				la liberté de la presse se doit de passer après la bonne parole. 
				
				 Attendre, écouter et se taire! 
				Voilà le mot d'ordre du jour.  | 
			 
			
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				 Air France 
				a-t-elle censuré "Le Figaro" ? 
				
				
				 Révélée 
				par une radio polonaise, puis repris par le journal 
				"Libération", l'information fait mal. Le Centre de contrôle des 
				ops d'Air France a envoyé un télex demandant de supprimer "Le 
				Figaro" du 11 juin à bord de tous les avions d'Air France ainsi 
				que de tous les salons et salles d'embarquement.  
				Motif: un article qui évoquait 
				la piste d'une dislocation en vol du AF447. Selon le journal, la 
				compagnie ne dément pas l'existence de ce télex mais il 
				s'agirait d'une erreur du centre de contrôle de la compagnie. 
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				 Les familles 
				commencent à se constituer partie civile 
				
				Une première 
				famille de victimes françaises de l'accident du vol AF 447 Rio 
				de Janeiro-Paris s'est constituée partie civile dans 
				l'information judiciaire ouverte à Paris, un acte qui lui 
				permettra d'avoir accès au dossier d'enquête.
				 
				A ce 
				jour, il s'agit de la seule famille de victimes à avoir effectué 
				cette démarche. Les familles de deux autres victimes n'ont 
				déposé qu'une plainte simple la semaine passée pour homicides 
				involontaires sans toutefois s'être constituées parties civiles. 
				« Toute 
				la vérité n'a pas été dite » 
				L'avocate 
				de la famille qui s'est constituée partie civile, affirme que « 
				certaines familles de victimes ont le sentiment que toute la 
				vérité n'a pas été dite » et « constatent un filtrage manifeste 
				de l'information ». « Il ne s'agit pas d'exiger aujourd'hui 
				d'avoir des réponses définitives sur les causes de l'accident. 
				On sait très bien qu'il va voire des années, ce que les familles 
				veulent, c'est simplement avoir des réponses légitimes à leurs 
				questions légitimes : par exemple, le dernier message de l'avion 
				a été envoyé à 04h10 et jusqu'à 6h30 personne ne s'émeut de ne 
				pas voir de nouvelle de l'équipage, pourquoi ? ».  | 
			 
			
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				Triste destinée pour une miraculée du crash AF447. 
				
				 Après avoir échappée à la mort en ayant raté le 
				vol AF447 Rio-Paris, une retraitée italienne, Johanna Ganthaler 
				a été victime d’un accident de la route en rentrant en Italie 
				avec son mari. Le couple de retraités n’était pas arrivé à 
				l’heure à l’aéroport de Rio et a donc dû embarquer pour le vol 
				suivant à destination de Munich. Leur accident est survenu alors 
				que le couple regagnait l’Italie en voiture. Johanna Ganthaler 
				est morte sur le coup tandis que son mari a été hospitalisé dans 
				un état jugé préoccupant.  | 
			 
			
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				 Trois 
				autres corps ont été repêchés, ce qui porte leur total à 44. 
				Le général de l'armée de l'air Ramon Cardoso lors d'un point de 
				presse à Recife a affirmé qu'il n'y avait "aucune date 
				prévue" pour mettre fin aux recherches, réitérant que 
				"celles-ci continueront au moins 
				jusqu'au 19 juin. C'est une date où, en fonction des 
				courants, il sera encore possible de trouver des corps à des 
				distances acceptables pour nos avions et nos bateaux", selon 
				l'armée brésilienne.  | 
			 
			
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				Un C130 "Hercules" de l'Armée de l'Air 
				Brésilienne en phase de recherches. Où on s'aperçoit que l'œil 
				humain est irremplaçable pour chercher "une aiguille dans 
				l'océan".  | 
			 
			
				
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				Le sous-marin "Emeraude" poursuit ses 
				patrouilles.   | 
			 
			
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				 On est 
				obligé de constater que les militaires brésiliens communiquent 
				plus et mieux que leurs homologues français. Depuis les premiers 
				jours et alors que les Français ont 
				en charge la récupération des débris peu susceptibles de choquer 
				comme les corps des victimes dévolus aux Brésiliens, très peu d'informations filtrent, le blackout 
				semble instauré. Les avions et 
				bateaux de la Royale auraient-elles fait "choux blanc" ou les 
				consignes sont-elles à ce point sévères ? Et la curiosité journalistique 
				à ce point émoussée en France ?  | 
			 
			
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				 Premières indications 
				après les autopsies des corps 
				Les 
				enquêteurs brésiliens ont tiré les premières conclusions des 
				premiers corps repêchés: l'avion se serait brisé en deux et 
				n'aurait pas explosé. 
				Les 
				cadavres étaient pratiquement nus, ce qui pourrait indiquer 
				qu'ils ont été déshabillés par le vent durant leur chute. 
				De même, 
				l'absence de traces de brûlures montrerait que l'avion n'a pas 
				été la proie des flammes et n'a donc pas explosé. Les victimes 
				souffraient de multiples fractures, en particulier des membres 
				supérieurs et inférieurs et du bassin et ne se sont pas noyés. 
				Enfin, elles ont été récupérées dans une très vaste zone, à 85 
				km de distance pour les plus éloignés. 
				De tous 
				ces éléments, les enquêteurs déduisent pour l'instant que 
				l'avion se serait coupé en deux et que ses passagers en auraient 
				été éjectés bien avant qu'il ne s'écrase dans l'Atlantique.  | 
			 
			
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				 13 ième jour - 13 juin  | 
			 
			
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				 Après un 
				drame comme le crash d'un avion gros porteur, les internautes 
				réagissent en masse sur tous les sites d'information du web. Curieux, 
				ils veulent savoir, posent souvent des questions pertinentes, 
				mais qui parfois aussi prêtent à sourire. Voilà une 
				sélection des forums, non exhaustive, bien sûr: 
				
					
						
						- Un expert de la pêche a révélé que cette 
					zone était pleine de requins à la recherche de denrhées et 
					que l'avion émet les mêmes sondes qu'un animal blessé, ce 
					qui attire encore plus les autres requins. 
						
						 - Concrètement que se passe t'il à ce moment 
					là ? Tous les masques à oxygène doivent tomber non ? Le 
					pilote a t'il le temps de préparer un amerrissage (à 
					supposer qu'il maitrise un peu l'avion à ce moment là ...) . Les passagers non retrouvés à ce jour sont t'ils casi tous 
					attachés à leur siège et coincés quelque part au fond de 
					l'eau dans la carcasse ? Alors comment se fait t'il qu'on ne 
					les retrouve pas ? 
						
						 - C'est scandaleux. L'avion avez t'il 
					envoyer des signaux avant qu'il ne crache dans l'Atlantique. 
					Et êtes vous sur que cet avion a cracher ? 
						
						 - Le quotidien espagnol El Mundo parle d'une 
					explosion en vol comme hypothèse de plus en plus à retenir. 
					Quelqu'un pourrait en parler à MAM et Borloo ? 
						
						 - Début de semaine, 2 des alors 21 corps 
					repêchés avaient été identifiés comme étant des intégristes 
					islamistes (info UK et US). Il fallait attendre la 
					vérification des dates de naissance pour confirmer ou 
					infirmer l'info. En France, rien de tout cela n'a été 
					rapporté. Pourquoi? 
						
						 - Qu'on ne raconte pas une histoire de 
					survitesse parce que cet appareil qui plafonne à 875 kms/h 
					aurait bien des difficultés à atteindre une vitesse critique 
					pour sa structure au delà du mur du son (1200 kms/h) 
						
						 - Le sous marin recherche les boites il est 
					équipé pour repèrer des signaux et des masses métalliques. 
					Pas pour retrouver des corps et même s'il en repère, y a un 
					gars qui va ouvrir une écoutille par 3 ou 4 milles mètres de 
					fond pour le recupèrer ? 
						
						 - J'ai analysé les photos du repêchage des 
					débris de l'airbus. Eh bien je peux vous dire que ce n'est 
					pas à cause des sondes que cet accident s'est produit ! 
					Selon mon instinct et je le sens bien, je crois que la cause 
					exacte du crash est une bombe ou un attentat car en 
					regardant les images, ça me semble bizarre que l'avion soit 
					en miettes. Il n'y a qu'une bombe qui ferait ça. Sur un des 
					débris où il y a le logo, il y a comme des traces de feu 
					rouge. Je vous dis, l'avion a pris feu, j'ai vraiment cette 
					impression, essayez d'analyser ces images. 
						
						 - Il n'y a que les montagnes qui ne se 
					rencontrent pas ! Effectivement et même si ça parait 
					complètement ahurissant, voire défiant les lois de la 
					probabilité, le fait qu'un objet spatial entrant dans 
					l'atmosphère terrestre, puisse heurter un avion en plein vol 
					et quand bien même le fait ne se serait jamais produit... Ne 
					peut être exclu ! 
						
						 - Je le dis depuis le début : on ne saura 
					jamais la vérité. Ce n'est pas la peine de tergiverser et 
					d'inventer. Certains connaîtrons la vérité mais ils seront 
					peu. 
					Tout cela un peu, il est vrai, à cause des journalistes qui 
					veulent (ah le fameux scoop) tout savoir sans laisser 
					l'enquête se dérouler. Du coup on invente, suppute et 
					ensuite il est très difficile de revenir en arrière. 
					 
				 
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				Les 
				recherches continuent 
				
				Selon l'armée 
				brésilienne, la température des eaux dans la zone de recherche 
				avoisine les 28 degrés. Or une eau chaude accélère le processus 
				de décomposition des corps qui remontent à la surface, flottent 
				puis coulent à nouveau, explique William Waldock, professeur 
				spécialiste des enquêtes sur les catastrophes aériennes à 
				l'université aéronautique Embry-Riddle de Prescott en Arizona. 
				
				Malgré tout, 
				navires et avions militaires continuent de scruter la zone alors 
				que les conditions météorologiques se dégradent. Les pluies ont 
				réduit la visibilité des navires et la couverture nuageuse 
				bloque les images satellites. On parle à présent de continuer 
				les recherches jusqu'au 26 juin mais de faire un point tous les 
				deux jours après le 19 juin. 
				
				6 nouveaux 
				corps ont été repêchés vendredi par la marine française, ce qui 
				porte le total à 50.  
				
				Il en reste 
				178 à trouver. 
				
				Les remorqueurs français 
				équipés de sonars américains vont commencer leur recherches des 
				boites noires.  | 
			 
			
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				Le sonar fourni par l'US Navy  | 
			 
			
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				 Des débris qui parlent 
				parfois 
				L'armée 
				brésilienne, en toute transparence, a présenté à la presse les 
				débris qu'elle a récupéré: 37 au total. Un bilan bien pauvre 
				face aux efforts déployés. Rien encore sur les débris récupérés 
				par les bateaux français. On ne peut toutefois s'empêcher de se 
				remémorer d'autres enquêtes où l'avion avait pu être quasiment 
				reconstitué avec les débris (TWA 
				800, PanAm,
				Comet). Mais il suffit 
				parfois d'un ou deux détails significatifs sur un ou deux 
				fragments. La dérive par exemple, cassée net ou la paroi avec 
				les deux sièges PNC sur lesquels les ceintures sont toujours 
				fixées ce qui suppose que personne ne s'y est assis et qu'il n'y 
				a peut-être pas eu d'alerte de turbulence!  | 
			 
			
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				La paroi de l'avion et deux sièges PNC équipés de 
				leurs ceintures  | 
			 
			
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				 Le BEA enquête 
				Toutes 
				les pièces récupérées seront mises à la disposition d'un expert 
				du BEA qui arrivera à Recife le 14 juin et décidera quoi en 
				faire. L'enquête technique revient en effet à la France, au BEA 
				français, avec l'aide d'Air France et d'Airbus. Une enquête bien 
				française donc. Quid de l'expertise associée du NTSB ? 
				Le 
				ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du 
				Développement et de l'Aménagement durables Jean Louis Borloo a 
				néanmoins insisté sur le fait "qu'aucun 
				intérêt économique, aucun intérêt politique, n'empêchera la 
				vérité d'être révélée". 
				Prenons en acte.  | 
			 
			
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				 14 
				ième jour - dimanche 14 juin  | 
			 
			
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				A l’occasion du salon du Bourget, le PDG de 
				Boeing, Jim McNerney a annoncé le premier vol prochain du B 787 
				« Dreamliner » dans un contexte économique morose pour tous les 
				constructeurs aéronautiques.  
				Evoquant 
				l'accident de l'Airbus A330 d'Air France, il a souligné que les 
				causes "sont inconnues" mais a dit "ne pas penser que qu'il y ait 
				un lien quelconque avec un grave défaut de l'appareil". "L'A330 
				est un appareil fiable et éprouvé", a-t-il estimé. 
				
				De son côté, le président exécutif d'EADS, la 
				maison mère d'Airbus, Louis 
				Gallois s'exprimant devant la presse (AP) ce week-end au Bourget, où 
				s'ouvrira lundi le Salon international de l'aéronautique et de 
				l'espace, a estimé que le drame du vol AF447 est sans doute dû à 
				"une convergence de différentes causes plutôt qu'à une seule, 
				même s'il est encore trop tôt pour se prononcer". Il a averti 
				qu'on "ne va pas trouver les causes de cet accident rapidement". 
				M. 
				Gallois a également réclamé qu'on laisse travailler le Bureau d'enquête et 
				analyse (BEA) de l'Aviation civile et ne "pas trop élaborer 
				d'hypothèses qui affolent les gens ou les perturbent". 
				 
				
					
						
						Quel homme tout de même, ce Louis Gallois, 
						qui prend le risque d'affirmer que " l'accident est du à 
						plusieurs causes plutôt qu'à une seule". Il est vrai que 
						la faute unique, celle du pilote, est un peu dépassée 
						aujourd'hui! 
					 
				 
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				 Création de  
				L'association pour la 
				vérité et pour la défense des droits des victimes du vol AF 447. 
				
				Christophe GUILLOT-NOËL, 39 ans a perdu son frère, Olivier, 37 
				ans, dans la catastrophe du vol AF 447. Affecté par le manque 
				d’« humanité », selon lui, de la compagnie aérienne et des 
				autorités, et animé par la volonté de faire toute la lumière sur 
				cette affaire, il a décidé de créer la première association de 
				défense des familles des victimes.  
				 "Notre 
				client souhaite simplement que les proches des victimes soient 
				traités avec dignité", expliquent ses avocats. 
				
					
						Un extrait de 
						ses déclarations au "Parisien" du 14 juin: 
						Pourquoi avoir 
						créé cette association ? 
						Nous avons été très déçus par le manque d’humanité 
						exprimé par Air France. La compagnie s’est très peu 
						occupée de nous. On nous a laissé un numéro de téléphone 
						d’un psychologue à contacter. Nous lui avons laissé un 
						message. Il ne nous a jamais rappelés… Nous avions 
						besoin d’être conseillés pour savoir comment dire à la 
						petite fille de mon frère qu’elle ne reverrait plus son 
						papa, ou d’être en contact avec des gens à qui parler et 
						qui auraient pu nous rassurer. Nous n’avons pas ressenti 
						une quelconque empathie de la part d’Air France. Ce 
						manque de soutien a motivé notre volonté de créer cette 
						association baptisée : Association pour la vérité et 
						pour la défense des droits des victimes du vol AF 447. 
						Les autorités 
						se sont-elles montrées à la hauteur ? 
						Mardi dernier, nous avons été reçus au ministère des 
						Transports. On nous a présenté l’ensemble des moyens mis 
						en œuvre pour les recherches. On nous a détaillé tout ce 
						qui avait été fait. Tout cela est resté très technique 
						et froid. Nous avions, avant tout, besoin de réponse sur 
						le côté humain des choses. Est-ce que nos proches ont 
						souffert ? 
						Quand pourrons-nous organiser une cérémonie ? A toutes 
						ces questions, il nous a été répondu : « On ne peut pas 
						se prononcer. » Comme s’ils avaient peur d’en dire trop, 
						par crainte qu’on puisse le leur reprocher ensuite. 
						Cette réunion était une opération de communication bien 
						préparée entre la compagnie et l’Etat, et rien d’autre. 
						Nous étions venus chercher un peu de réconfort. Nous 
						n’en avons pas eu. 
						
						Qu’attendez-vous aujourd’hui? 
						Ce que nous voulons, avant tout, c’est toute la vérité 
						sur ce qui s’est passé. C’est aussi pour ça que nous 
						avons créé cette association. 
					 
				 
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				 Un destin étrange  | 
			 
			
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				 Depuis 
				l'accident, l'archipel volcanique  "Fernando de Noronha" a 
				acquis une célébrité dont il se serait bien passé. Point le plus 
				avancé du territoire brésilien dans l'océan Atlantique, il a été 
				classé parc national maritime. 
				Chaque nuit, entre 3h et 6 h du 
				matin, les habitants de ces iles peuvent voir par temps clair 
				les lumières clignotantes des avions long courrier qui relient 
				le Brésil et l'Europe. 
				Depuis le 1er juin, c'est d'ici 
				qu'opèrent les hélicoptères et avions brésiliens de recherche et 
				c'est ici aussi que sont rapportés les corps retrouvés.  | 
			 
			
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				Le Destin est parfois étrange: il existe sur l' 
				ile de Fernando de Noronha une plage "Air France".  
				
				En effet, il existait, dans les années 30, au 
				nord est de l'ile un poste qui servait de relais à l' 
				aéropostale ainsi qu' une plage en contrebas. Il y avait 
				quelques baraques et des fonctionnaires expatriés s'y 
				succédaient. Le nom "PONTA DA AIR FRANCE" y figure toujours.
				
				 
				  
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							D'autres morceaux de l'Airbus A330 récupérés  | 
						 
						
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							En plein Atlantique, un cargo a 
							récupéré un élément de l'aile, aussitôt pris en 
							photo et diffusé sur le web.  | 
							
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				Les médias brésiliens contredisent Air France et Airbus  | 
			 
			
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				L’« Estadao de São Paulo » vient de révéler des éléments à même 
				d’orienter l’enquête sur le crash. 
				
				
				Selon ce quotidien brésilien de référence, aucun des corps 
				examinés ne porte de traces de brûlures, ce qui contredit 
				l’hypothèse d’un incendie ou d’une explosion. L’examen par 
				rayons X, en mettant en évidence l’absence d’objets « incrustés 
				» dans ces mêmes corps, devrait permettre d’abandonner la piste 
				d’un éventuel attentat. 
				
				
				Donc, en conclusion, ni incendie, ni explosion, ni attentat.
				 
				
				
				Enfin, d’après les enquêteurs, la plupart des corps ont été 
				retrouvés nus ou sommairement vêtus. « Cela s’explique par la 
				violence du contact avec l’eau qui a fait éclater les vêtements 
				», décrypte un spécialiste français. « C’est quelque chose qu’on 
				retrouve dans d’autres catastrophes ou lorsque des désespérés se 
				jettent du haut d’un pont. »  
				
					
					
					Alors qu’Airbus et Air France démentaient fermement la thèse 
					d’une dislocation en vol de l’appareil, ces premiers 
					éléments d’autopsie pourraient la remettre sur le devant de 
					la scène.  
				 
				
				
				 On peut imaginer que l’appareil se soit brisé en vol en 
				morceaux. Il s’agit de savoir où étaient placés les passagers 
				découverts, ce qui donnerait des indications sur la manière dont 
				la structure aurait pu se désagréger. » Dans l’ère du transport 
				aérien moderne, ce scénario serait une première. Reste à en 
				connaître l’origine : en trompant le pilote sur sa vitesse, les 
				sondes Pitot auraient pu l’amener à accélérer au-delà du « 
				domaine de vol » de l’avion, entraînant des dommages 
				irréversibles.  
				
				
				La violence de la tempête traversée a dû concourir à l’issue du 
				drame. L’analyse de la dérive arrière par les hommes du BEA sera 
				essentielle. 
				
				
				Mais que l’avion se soit « ouvert » en altitude ou qu’il ait 
				frappé l’océan à pleine vitesse, « la mort des passagers a été 
				instantanée ou quasi instantanée », avance le professeur Didier 
				Gosset. Dans le premier cas, « le froid et l’absence d’oxygène 
				entraînent une sidération des centres nerveux et l’asphyxie », 
				détaille le médecin. 
				Dans le second, le choc à plusieurs centaines de 
				kilomètres/heure ne laisse aucune chance. 
				
				
				Texte 
				inspiré d'un article du "Parisien" du 14 juin 2009 
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